placé le 10-11-2022
La honte
sous faux prétextes.
ONU : Oui, la France a voté contre une résolution condamnant le nazisme
Source de cet encadré, du document ci-dessous - écrit par Maïwenn Furic
- « D’un côté, Macron et le gouvernement se déclarent horrifiés du « racisme » d’un député RN demandant que les immigrants illégaux retournent chez eux. De l’autre côté, ils votent à l’ONU pour la 1re fois contre la résolution condamnant la glorification du nazisme en Ukraine », a annoncé François Asselineau, fondateur de l’UPR, sur Twitter.
- Pour appuyer son propos, une capture d’écran de résultats d’un vote qui s’est tenu vendredi 4 novembre au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU), autour d’un projet de résolution portant sur la « lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y sont associées ».
- En réaction à cette publication, de nombreux internautes se disent scandalisés. « Le gouvernement français a donc oublié la Seconde Guerre mondiale ? Ou auraient-ils voulu la collaboration… », lance l’un d’eux. « Macron est pire que le Rassemblement national pour les discriminations finalement », écrit un autre.
- Si ce vote surprend de nombreuses personnes, a-t-il vraiment eu lieu ? Et si oui, dans quelles conditions ?
Essayons de faire le point.
Pour commencer, il faut noter que les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies sont des textes qui relèvent uniquement de la déclaration d’intention. Il ne s’agit en aucun cas de textes contraignants sur le plan juridique ou diplomatique. Pour autant, et comme l’ont interprété les internautes, le vote de chaque Etat a une forte valeur symbolique.
Le vote s’est bien tenu le 4 novembre dernier à la Troisième commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles. « En vertu de ce projet de résolution présenté par la Fédération de Russie, et adopté par 105 voix pour, 52 voix contre et 15 abstentions, l’Assemblée générale se déclarerait profondément préoccupée par la glorification, quelle qu’en soit la forme, du mouvement nazi, du néonazisme et des anciens membres de l’organisation Waffen-SS », résument les Nations Unies sur leur site. Si cette résolution est d’abord voulue par la Russie, elle est également portée par plusieurs de ses alliés tels que Cuba, le Pakistan ou le Venezuela.Un texte qui couvre de nouvelles violations des droits de l’homme ?
Parmi les 52 voix contre figurent bien celles de la France, comme des 26 autres pays membres de l’Union européenne, mais également du Royaume-Uni, du Canada, des Etats-Unis ou encore du Japon. La délégation représentant l’Union européenne a publié un communiqué pour expliquer les raisons justifiant l’opposition de ses Etats membres à cette résolution.
« Aujourd’hui, sous le prétexte de lutter contre le nazisme, la Russie a ramené les horreurs de la guerre en Europe, tout en rappelant que la paix ne peut être considérée comme acquise. Nous condamnons fermement l’utilisation abusive de l’argument de la lutte contre le nazisme, et rejetons l’utilisation inexacte et inappropriée du terme « dénazification » par la Russie pour justifier sa guerre d’agression inhumaine, cruelle et illégale contre l’Ukraine », contextualise le communiqué. Et d’ajouter que la position de l’UE, qui « plaide depuis des années pour que la lutte contre l’extrémisme et la condamnation de l’idéologie méprisable du nazisme ne soient pas détournées et cooptées à des fins politiques qui cherchent à excuser de nouvelles violations et de nouveaux abus des droits de l’homme », l’oblige à voter contre. Un texte hypocrite pour l’Ukraine
Les débats à la Troisième Commission ont été retransmis, par la Web TV des Nations Unies, et les représentants ont pu justifier leur choix de vote. A l’écoute des diplomates, certains votes prennent tout leur sens, notamment sur ce qui a conduit certains pays à voter contre le projet de résolution russe. La délégation ukrainienne aux Nations Unies y a vu le « comble de l’hypocrisie », estimant « que ce projet de texte n’a rien à voir avec l’intitulé de la résolution, mais est, au contraire, un prétexte utilisé par la Russie pour justifier sa guerre brutale contre son pays et les crimes abjects commis contre l’humanité ». Le site des Nations unies note : « Le Canada et les Etats-Unis ont, de leur côté, exprimé leur opposition à ce projet de résolution qui vise, selon eux, à légitimer un discours basé sur la désinformation. Ils ont été appuyés par le Japon et le Royaume-Uni, ce dernier constatant que le « régime de Poutine » est en train de se livrer aux actes les plus dévastateurs, semblables à ceux de certains des pires régimes du XXe siècle. » A son tour, la Slovénie a exprimé son rejet de l’approche défendue par le texte, de même que l’Islande, qui a rejeté une « instrumentalisation destinée à justifier une agression contre un pays souverain ».
Et qui parle de manipulations ?
Les complotistes ?
Bravo !
Rien de bien nouveau dans le mensonge, les cachotteries ( la censure entendez bien ! ), les faux semblants, pour rester au pouvoir !
- Zéro de conduite (1933)
L’institution scolaire est perçue comme répressive et fermée : le film est considéré comme “anti-français” et a été le premier film français à être officiellement interdit par la censure française. Il n’a été autorisé qu’en 1945, après la Libération. Le film raconte la révolte d’enfants qui jettent divers objets sur une assemblée de tortionnaires. C’est évidemment un film hautement politique. - Le corbeau (1943)
Film dramatique de Clouzot, Le Corbeau a fait scandale en pleine occupation. Accusé de propagande anti-française, il sera interdit et son réalisateur suspendu. Inspiré de l’histoire réelle d’un petit village, il est accusé d’apporter un point de vue violent sur la population rurale. Il encouragerait la délation en mettant en avant le côté “dégénéré” des habitants ruraux. Sombre affaire. - Nuit et brouillard (1956)
Nuit et Brouillard est un film documentaire français sur les camps de déportation de la Seconde Guerre mondiale. Le film a été censuré par l’État français, qui fuit sa responsabilité dans la déportation. Dans le film, la distinction entre camps de concentration et camps d’extermination de plus assez difficile à faire. En 1956, la commission de censure a exigé qu’une photographie d’archive montrant un gendarme français gardant un camp soit retirée du film. - Les sentiers de la gloire (1957)
Film de guerre américain sur les tranchées pendant la Première Guerre mondiale, il est accusé de s’opposer à l’armée. Les soldats ne sont pas humanisés et pas considérés. Dans le film, les généraux sont prêts à sacrifier leurs soldats pour l’honneur d’une médaille. Auto censuré en France, il est jugé antipatriotique, en plein contexte de guerre d’Algérie. Il ne pourra être visionné que seulement 18 ans plus tard par les Français. - Le petit soldat (1963)
Jean-Luc Godard est également le réalisateur du film Le Petit Soldat, censuré avant même d’être diffusé. Il met en avant un déserteur et en fait l’apologie, en plein contexte de guerre avec l’Algérie, le ministre de l’Information ordonne donc une censure. Dans un contexte où les troupes militaires doivent être mobilisées, mettre en avant le contraire fait scandale. Film d’amour et politique, il sortira finalement trois ans plus tard au cinéma. - La religieuse (1967)
Film adapté de La Religieuse de Diderot, il a créé des problématiques dès le début, à cause de son rapport à la religion. Le film a failli ne jamais sortir en salle pour des pré-censures liées au caractère “blasphématoire” de celui-ci. Certaines associations catholiques estimaient le film comme “déshonorant pour les religieuses” et le gouvernement avait alors pris la décision de le censurer. Une bataille entre politiques et artistes a alors débuté. Le film a finalement obtenu gain de cause et a été diffusé au cinéma. - Le shérif est en prison (1974)
Ce western américain de 1974 est probablement l’un des meilleurs. Il a été réalisé par Mel Brooks, et met en vedette Cleavon Little et Gene Wilder. Il suit la frontière américaine de 1874, en observant un nouveau chemin de fer en construction, et met en vedette Mel Brooks dans le rôle d’un shérif qui essaie de maintenir la cohésion de la ville malgré ses problèmes. Blazing Saddles est une comédie légendaire qui tourne en dérision les tropes hollywoodiens et la police de l’époque dans la même mesure. Cependant, c’est aussi un scénario plein de propos "racistes" et "sexistes", avec des stéréotypes à gogo.
Mel Brooks lui-même a déclaré à Variety : “Nous sommes devenus stupidement politiquement corrects, ce qui est la mort de la comédie.”
Nous resterons pour aujourd'hui sur ce propos de Mel Brooks qui résume bien la situation dans les films. J'ajouterai que cela concerne aussi la mort de la démocratie telle qu'elle est "détruite" dans l'époque actuelle ( 10/11/2022 ) par le stupidement politiquement corrects !
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RAPPEL :
L'ordre des médecins est AUSSI une création pétainiste lors de l'occupation militaire de la FRANCE par l'Allemagne NAZIE !
C'est un avis que je partage volontier !