placé le 5 février" 2022 - Mis à jour 30/072022
Ce que je pense VRAIMENT des vaccins
Cher(e) ami(e) de la Santé,
-Tu serais pas antivax ?
Voilà un refrain que j’entends régulièrement.
Je suis désolé, mais c’est une question qui n’a
AUCUN SENS.
Je ne suis ni « provax », ni « antivax »…
…comme je ne suis ni « pro-médicament », ni « anti-médicament ».
Je n’ai pas de religion toute faite pour ou contre les vaccins ou les médicaments !
Ce qui m’intéresse, c’est de regarder les faits.
Est-ce que tel vaccin X, ou tel médicament Y, a plus de bénéfices que de risques pour Monsieur ou Madame Dupont ?
Cela dépend du produit… du patient ( son âge, ses risques )… et des circonstances !
Exemple : comme le dit le Pr Raoult depuis des années, le vaccin contre la poliomyélite est désormais inutile, car il n’y a plus de cas en Europe depuis plus de 20 ans.
Il n’y a même pas besoin de savoir si ce vaccin est efficace contre la maladie ou s’il comporte des risques : quoi qu’il arrive, son bénéfice aujourd’hui est
nul car la maladie a disparu ( et si vous craignez qu’elle ne « réapparaisse », lisez bien cette lettre jusqu’au bout ).
Pour les vaccins anti-Covid, j’ai appliqué cette logique du « bénéfice-risque » depuis le début.
J’ai même publié cet été une série de lettres sur ce sujet, en concluant (ici) que ces vaccins n’étaient pas recommandables pour la plupart des gens, mais qu’ils pouvaient être indiqués pour certains, à certaines conditions.
C’est la preuve que je n’ai pas d’opposition idéologique aux vaccins, Covid ou autres.
Ce qui est vrai, c’est que la vaccination en général
ne m’inspire pas un émerveillement inconditionnel.
Contrairement à beaucoup de gens, qui ont fait du vaccin un Dieu, une
religion, je suis relativement sceptique sur l’utilité réelle
de nombreux vaccins recommandés.
Mais c’est uniquement parce que je les ai étudiés, un
par un, avec attention !
Car je ne suis pas tombé dans une marmite anti-vax quand j’étais petit, bien au contraire :
Jusqu’à l’âge de 30 ans, j’étais un inconditionnel des vaccins, comme la plupart des gens ( ignorants )
Je ne suis pas né dans une famille « bio »,
fana de médecine alternative.
Je
n’avais donc aucune méfiance vis-à-vis des
vaccins, bien au contraire.
Comme
beaucoup de monde, je pensais que la vaccination était une des
plus grandes découvertes de la médecine, et qu’elle
avait sauvé des millions de personnes dans le monde.
Quand
je suis parti au Togo, à l’âge de 18 ans, pour une
mission humanitaire, j’ai dû me faire vacciner contre la
fièvre jaune.
Non seulement je ne me suis posé aucune question…
…mais j’ai reçu sans discuter 2 vaccins supplémentaires, que mon cher médecin de l’époque m’avait (inutilement) rajoutés pour l’occasion :
- Un vaccin contre la fièvre typhoïde (TYPHIM Vi), qui non seulement ne protège qu’à moitié[1], mais qui vise une maladie qui se guérit très bien avec des antibiotiques[2] ;
- Et un vaccin contre l’hépatite A (HAVRIX), une maladie que je n’avais quasiment aucune chance de contracter, et qui de toute façon se guérit toute seule avec un peu de repos.
Et figurez-vous que j’ai fait une mauvaise réaction
à ces 3 vaccins, injectés d’un coup !
Quelques
secondes après l’injection, je me suis évanoui brutalement,
alors que je n’avais jamais eu le moindre problème avec les aiguilles.
( Et comme les « génies » qui m’ont
vacciné m’avaient installé sur un simple tabouret, avec carrelage au sol, je suis tombé à la renverse et cogné la tête).
En ai-je voulu aux vaccins, après ça ?
Pas le moins du monde !
L’année suivante, j’ai fait consciencieusement un rappel ( inutile ! ) de l’hépatite A, pour retourner au Togo.
Et quelques années plus tard, j’ai fait un rappel DTP, avec un vaccin ( HAVRIX ) contenant de l’hydroxyde d’aluminium – ce que j’ignorais, bien sûr, tout comme les risques de cet adjuvant.
Bref, j’étais comme la plupart des gens : ignorant,
mais totalement confiant dans mon médecin et les recommandations des autorités de santé.
Et puis…
J’ai commencé à ouvrir les yeux sur la médecine moderne quand j’ai souffert de problèmes de santé !
Mes fidèles lecteurs savent que j’ai commencé à devenir un « spécialiste » de l’investigation santé lorsque j’ai commencé à souffrir moi-même de fatigue chronique inexpliquée.
J’ai alors constaté de mes yeux les limites de la médecine moderne, impuissante dans mon cas…
…et réalisé la supériorité des approches intégratives qui mettent au premier plan l’hygiène de vie et les solutions naturelles.
C’est ainsi que je suis devenu journaliste santé, trop heureux de partager mes découvertes avec le plus grand nombre.
Mais
sur le sujet des vaccins, j’ai mis du temps à changer
d’avis.
Je
ne pouvais pas imaginer que le monde médical pouvait se
tromper aussi massivement, sur un sujet aussi énorme.
En
2013, j’ai eu la chance d’interviewer la « papesse
des anti-vaccins », Sylvie Simon, quelques mois avant sa
disparition…
…mais
je ne suis pas vraiment ressorti convaincu de notre échange !
Je
ne pouvais pas croire que la plupart des vaccins, présentés
comme salvateurs par tous les « experts officiels »,
n’étaient pas
aussi probants que cela.<
En
fait, pour pouvoir changer d’avis, il fallait que je passe des
centaines d’heures à me documenter par
moi-même.<
En
2015, j’ai rencontré feu Michel Georget, l’auteur
de deux excellents livres, « Vaccinations,
les vérités indésirables », et
« L’apport des vaccinations à la santé
publique, la réalité derrière le mythe ».
Je
me souviens encore comment ce professeur agrégé en
biologie avait conclu son brillant exposé :
« Ce
qui est frappant, c’est que personne n’a jamais réfuté
mes arguments. Aucun « expert » n’est
jamais venu me dire où je me trompais ».
L’honnêteté
intellectuelle
se lisait sur son visage : seule la vérité
l’intéressait et il aurait été heureux de
changer d’avis si
seulement
on lui avait opposé des arguments solides.
Malgré
tout, j’avais encore du mal à croire que cet homme
pouvait avoir raison, seul contre presque tous.<
Mais
peu à peu, les écailles sont tombées de mes
yeux.
Les
plus grands mythes
de la vaccination me sont apparus pour ce qu’ils sont :
L’éradication de la variole, et autres mythes sur le Dieu Vaccin
Contrairement à ce qu’on entend un peu partout, la vaccination n’a pas réussi à éradiquer le virus de la variole.
Le
succès final n’a été permis que par des
mesures très fortes de surveillance et d’endiguement.
C’est
ce qu’a écrit noir sur blanc l’Organisation
Mondiale de la Santé en 1980, quand elle a publié un
rapport sur les raisons du succès de l’éradication
de la variole[3] :
« Les
campagnes d'éradication reposant entièrement ou
essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées
de succès dans quelques pays mais échouèrent
dans la plupart des cas.
Pour
extirper la variole de ces pays avec les moyens disponibles, il
fallait absolument changer de stratégie. (…)
La
stratégie n'était plus exclusivement axée sur la
vaccination de masse mais privilégiait également la
surveillance »
Donc,
la vaccination généralisée seule n’aurait
jamais
pu à elle seule venir à bout de la variole.
Mais
dans l’opinion publique, et dans le monde scientifique, le
« mythe » de l’éradication grâce
au Dieu Vaccin est né avec le cas de la variole.
Et
c’est ainsi qu’est apparue l’idée
« d’éliminer »
d’autres maladies comme la rougeole
ou l’hépatite
B
(et même le covid, jusqu’à récemment...).
Mais
toutes ces maladies n’ont
rien à voir avec la variole.
La
variole est une exception, et non la règle.
D’abord
parce qu’il n’existe pas de « porteur
sain » de la variole : on ne peut pas avoir le virus
sans être malade.
En
conséquence, dès qu’il n’y a plus aucun
malade
de la variole, la maladie peut être considérée
comme éradiquée. Contrairement à beaucoup
d’autres maladies infectieuses, il n’y a pas de réservoir
invisible
de la variole, chez les humains ou chez les animaux.
Et
surtout, la variole fait partie de ces maladies qui disparaissent
naturellement avec le développement économique des
nations, avec
ou sans vaccination.
C’est
l’autre grand mythe fondateur du Dieu Vaccin : ce serait
grâce à la vaccination que les maladies infectieuses ont
arrêté de faire des ravages.
Mais
quand on examine ce sujet avec attention, on voit que ce n’est
pas vrai du tout.
En
fait, la disparition des graves maladies infectieuses au 20ème
siècle est liée à deux phénomènes
principaux :
- La découverte des antibiotiques, qui a rendu peu mortelles de nombreuses maladies ;
- Et surtout le développement économique, avec tout ce que cela implique : fin de la malnutrition, progrès de la prise en charge médicale (nettoyage des plaies, par exemple), assainissement des eaux, pasteurisation des aliments, etc.
Pensez
à la peste, au choléra, à la gale ou encore à
la lèpre.
Ces
maladies ont-elles disparu des pays occidentaux grâce à
la vaccination ?
Pas
du tout, il n’y a pas de vaccin contre ces maladies !
Même
chose pour la scarlatine, qui a été vaincue avant même
l’apparition des antibiotiques… et bien sûr sans
le moindre vaccin.
Donc,
si on arrêtait totalement
de vacciner, il n’y aurait pas
de grand retour
des maladies mortelles.
Pensez
à la tuberculose, qui tuait tant de monde à la fin du
19ème
siècle, lors du pic de la pollution de l’air causée
par les révolutions industrielles.
Depuis
quelques années, on a arrêté de vacciner les
enfants français avec le fameux BCG (il faut dire que ce
vaccin était notoirement inefficace[4]).
Même
les professionnels de santé et les assistantes maternelles ne
se font plus vacciner… alors qu’ils sont encore
en contact
avec la tuberculose, qui tue 500 personnes chaque année en
France.<
La
vérité, c’est que les personnes ayant une
santé « normale » ne risquent rien.
Cette maladie ne frappe que les personnes fragilisées :
sans domicile fixe, migrants, et détenus[5].
Ici, c’est le terrain et l’hygiène de vie
qui protègent le mieux de la tuberculose, pas la vaccination.
Et
ce n’est pas tout.
Même
quand la vaccination a fait reculer certaines maladies, son effet a
été secondaire !
Prenez
le cas de la coqueluche.
Regardez
la courbe (en bleu) du nombre de décès
causés par cette maladie en Angleterre et Pays de Galles de
1900 à 2000 :

Graphique
tiré de l’excellent Pourquoi
vacciner,
de Pierre-Jean Arduin
Comme vous le voyez, la baisse de la mortalité a commencé
bien avant l’invention du vaccin.
Et au moment de la généralisation du vaccin, à la fin des années 1950, il n’y avait presque plus aucun mort !
Voilà encore une preuve de l’importance des progrès sociétaux de la première partie du 20ème
siècle.
La vaccination a certainement diminué le nombre de cas de coqueluche, mais elle n’a pas sauvé beaucoup de vies.
Et c’est exactement la même chose avec la rougeole.
Avant
la généralisation de la vaccination contre la rougeole
en France dans les années 1980, il y avait à peu près
autant de morts de la rougeole que de la varicelle, c’est-à-dire
très peu !
Alors,
peut-être que la vaccination contre la rougeole a évité
10 morts par an, sans causer de dégât collatéral
(peut-être, pas sûr[6]).
Mais
une chose est sûre : puisqu’on arrive très bien à
se passer de la vaccination contre la varicelle, on pourrait tout
aussi bien se passer de la vaccination contre la rougeole, sans drame
de santé publique !
Et
cela change tout :
Quand on a compris ça, on peut commencer à réfléchir sereinement sur les vaccins !
Vous
avez remarqué que le débat raisonnable sur les vaccins
était souvent impossible.
Je
crois que la raison profonde est celle-ci :
- La plupart de gens (y compris parmi les médecins et scientifiques) pensent que la vaccination est la principale raison du recul des maladies infectieuses mortelles au 20ème siècle ;
- Ils pensent aussi que si l’on arrêtait la vaccination, ces maladies reviendraient et causeraient énormément de victimes ;
- >En conséquence, c’est pour eux une priorité essentielle de santé publique que d’éviter de « jeter le doute » sur le principe de la vaccination.
Résultat : dès qu’un scientifique ou un médecin émet une critique argumentée sur tel ou tel vaccin, il est immédiatement « mal vu » !
« Malheureux,
ne parle pas trop haut ou trop fort ; même si tu as
raison, cela risque de susciter un rejet général de la
vaccination, ce qui serait une catastrophe » !
Et
c’est ainsi que vous créez une culture
de la dissimulation sur les vaccins,
pour le « bien commun ».
Une sorte de « pieux mensonge ».
Mais
maintenant qu’on a vu qu’il n’y aurait pas la
moindre « catastrophe sanitaire » sans les
vaccins, on peut commencer à en parler sereinement.
Pour chaque vaccin,
comme pour chaque
médicament,
on peut discuter de savoir si le bénéfice-risque se
justifie, pour tel ou tel patient.
On
peut en parler d’autant plus librement
que la plupart des vaccins n’ont aucun intérêt
« collectif » ou « altruiste ».
C’est
un autre grand mythe vaccinal : on se vaccinerait toujours,
aussi, pour protéger
les autres.
On
voit bien aujourd’hui que ce n’est pas le cas avec les
vaccins anti-covid : ils n’empêchent ni les
infections, ni la transmission de la maladie.
Mais
figurez-vous que c’était aussi
le cas
des vaccins contre les trois grandes maladies infectieuses les plus
connues de nos anciens : la diphtérie, le tétanos
et la polio :
- Le vaccin contre la diphtérie porte sur la toxine créée par la bactérie, et non sur le germe lui-même : il n’a donc aucun effet sur la circulation de Corynebacterium diphteriae – on peut être vacciné et contaminant !
- Le vaccin contre le tétanos porte lui aussi sur la toxine et non sur la bactérie elle-même (Colstridium tetani) – et de toute façon, cette bactérie ne se transmet pas d’homme à homme (elle se trouve dans les sols contaminés par des déjections animales et ne fait de dégâts que sur les plaies mal nettoyées) ;
- Quant à la polio, c’est un virus que se déploie dans l’intestin, et circule via les eaux contaminées par les excréments… or le vaccin injecté n’empêche en rien la circulation du virus, puisqu’il court-circuite l’intestin !
Bref,
si les gens arrêtaient massivement la vaccination DTP, ils ne
pourraient faire de mal qu’à
eux-mêmes
et à personne d’autres !
En
fait, ils ne risqueraient pas grand-chose, comme vous l’avez
compris, car ce sont des maladies dont la gravité a disparu
(sous l’effet de l’amélioration des soins
médicaux, comme le nettoyage des plaies et le sérum
antitétanique pour le tétanos, de l’assainissement
des eaux pour la polio, etc.).
Mais
en tout cas, personne ne peut reprocher le moindre « égoïsme »
à ceux qui ne font pas le vaccin DTP !
Bref,
il n’y a vraiment aucune
raison
de traiter la vaccination comme un sujet « utra-sensible ». On
peut discuter publiquement de l’efficacité et des
risques de chaque vaccin, comme de chaque médicament, sans
craindre de créer de graves dégâts de santé
publique.
On
peut critiquer ouvertement tel ou tel vaccin, tel ou tel adjuvant,
sans être qualifié « d’assassin ».
J’ai
d’abord passé un cap
psychologique,
en comprenant qu’aujourd’hui en Occident, il est possible
de se passer des vaccins sans drame.
Mais
je n’étais pas au bout de mes surprises.
J’ai
découvert beaucoup, beaucoup de « vérités
indésirables »
sur les vaccins.
Des
vérités souvent peu connues, et bien cachées.
Vous
comprendrez pourquoi j’ai examiné dès le début
les vaccins anti-covid avec… plus d’esprit
critique
que la moyenne.
Bonne
santé,
Xavier
Bazin