6/12/2017
Titre :SOUVENIR POLLUANT
Résumé :Le souvenir nous joue des tours dans notre vie.
Et s'il est assez aisé d'en prendre conscience, il est plus ardu d'en tenir compte et de rectifier.
Mots clefs :idée, acte, quotidien,force de l’environnement, poids du passé, charge éducative, plomb des ancêtres, piège des automatismes, mise en œuvre, Jacques DUSSIN, Grande Harmonie Universelle // réflexion
Écrit par : Jacques DUSSIN
Le souvenir
Le souvenir est une remontée d'un état de conscience existant, d'un épisode
déjà vécu qui réapparaît. C'est une réaction chimique dans le cerveau.
Il peut s'en suivre une joie immense, et c'est l'agréable débordement d'Amour.
Une douleur intense peut être réveillée. Et le débordement peut alors être
désespoir ou haine.
Le désespoir se retourne vers celui qui porte le souvenir, la haine se déchaîne à l'extérieur,
vers ce qui a fait remonter le souvenir. Des actes, des paroles qui seront
sans doute des regrets mais qui, dans le moment, ont nourri et renforcé le
sentiment né du souvenir.
Regardons le en face, ce souvenir, sinon il reviendra encore plus fort la
prochaine fois.
Ce que je nomme mauvais souvenir
C'est ce qui me fait réagir à (dans) une situation par des propos ou une attitude
contraire à la Grande Harmonie Universelle.
Ce qui m'irrite encore plus est de voir chez un autre ce qui existe au fond de
moi et que je cherche à évincer.
L'autre me montre ce que je n'ai pas encore corrigé en moi. L'autre est en fait
moi-même puisque nous sommes UN et universel dans la Source.
« Le petit gros qui râle et se met en colère pour une babiole. »
Première analyse
Il est petit et me rappelle un hiérarchique.
Il est gros et pour moi il ne se respecte pas en étant gros comme ça.
Il râle et même si je ne capte pas toutes ses paroles j'entends qu'elle sont
pleines de basses vibrations. Il se met en colère car c'est le seul moyen d'expression à sa
portée.
La babiole me situe face à cet état primaire dans lequel j'étais lors du début
de mon apprentissage de la vie.
un peu plus loin dans le ... regard
- Il est petit comme le défaut interne que je traîne,
- mais il est gros parce qu'il est important que je le vois et que je m'en occupe.
- Le râle est l'expression d'une fin de vie terrestre, l'expression du mourant, dans nos clichés.
- La babiole est l'aspect de l'entité qui vit en moi et que je vais devoir affronter, sinon elle va se nourrir par Ma colère et Mes basses vibrations.
Ma solution est de le voir, de se l'approprier, et de l'accepter.
Ce souvenir quel qu'il soit,
Je ne le fuis plus, donc je ne le nourris plus : je le vois.
Je sais que c'est à moi et je le prends en main : je me l'approprie.
Je l'accepte, je le prends en moi, je vais le digérer : je l'accepte pour ce qu'il est.
Ce souvenir ne sera plus
Et alors ? Moi je trouve que l'évolution est trop lente, puisqu'elle est plus lente que moi encore...
Entre l'idée et l'acte au quotidien, avec la force de l'environnement, le
poids du passé, la charge de l'éducation, le plomb des ancêtres, le piège des
automatismes il M'est très difficile de mettre en œuvre les propos que je tiens.
Mais je sais que la route est longue et pleine de découvertes.
Venez avec moi, nous cheminerons ensemble.
Jacques DUSSIN