Découvrir les textes choisis de Jacques DUSSIN de la Grande Harmonie Universelle
la banniere du site Grande Harmonie Universelle en BZH banière du site Grande Harmonie Universelle

Accédez à une information spécifique

Nous sommes en . bzh le Vendredi 22 Septembre 2023 - Bonne soirée ! Il est 21 heure 00. Bienvenue sur mon site. Bonne lecture.

Dernières interventions sur le site : Le 13 septembre 2023 -___
Plan global du site -*- Recherchez rapidement sur le site.

Vous êtes sur la page => https://harmonieuniverselle.bzh//TEXTES_VALIDES/affichage-txt/affichetexte.php


des livres lus
Sélectionnez un des textes enregistrés et choisis par Jacques DUSSIN de la Grande Harmonie Universelle en cliquant sur le titre souligné.
1 - Les vibrations violettes Auteur : Jacques DUSSIN


2 - Le plaisir de boire du the Auteur : Jacques DUSSIN


3 - SOUVENIR POLLUANT Auteur : Jacques DUSSIN


4 - Mon approche de la vie - Jacques DUSSIN Auteur : Jacques DUSSIN


5 - Le danger des huiles essentielles Auteur : rencontres et lectures de Jacques Dussin et extraits de textes de Nicolas Sieber


6 - ACIDITE DU CORPS Auteur : inconnu


7 - Les grands anti-inflammatoires Auteur : Jean-Baptiste LOIN


8 - Bonne vue Auteur : Genevieve Maillant


9 - La gratitude Auteur : Xavier Bazin


10 - arthrose Auteur : moi au debut puis Xavier Bazin


11 - Centenaire facilement Auteur : une newsletter du web !


12 - Mon chemin Auteur : Jacques DUSSIN


13 - Pourquoi en Inde ? Auteur : Jacques DUSSIN


14 - De qui, de quoi venons nous ? Auteur : Jacques DUSSIN


15 - L_evangile_ultime Auteur : Herbert ZIEGLER et Elmar GRÜBER


16 - Je suis juste de l’autre coté du chemin Auteur : Canon Henry Scott-Holland (1847-1918


17 - Kéops et la pyramide du soleil Auteur : Guy RACHET



17 Textes à lire !

Votre choix : Genevieve Maillant - Bonne vue

Une bonne vue

Le bleuet et la myrtille, que les Canadiens appellent bleuet, ont de précieuses propriétés bénéfiques pour la santé des yeux.
De plus, les fruits de la myrtille, d’une exceptionnelle richesse en nutriments actifs, retardent les troubles fonctionnels, la dégénérescence de la vue et de la mémoire et les maladies cérébrales liées au vieillissement.

Voilà une des grandes victimes de la culture intensive :

Le bleuet des champs, Centaurea cyanus, qui s’est raréfié davantage encore que le coquelicot dans les champs de blé, étant très sensible aux herbicides.
Comme le coquelicot, le bleuet est l’une des plantes dites messicoles, c’est à dire accompagnant les céréales cultivées : nielle des blés, adonis, pied d’alouettes…
Elles se caractérisent notamment par un cycle végétatif très court, car les graines doivent apparaître avant la moisson.
Leur conservation fait partie de la préservation de la biodiversité, car ces plantes participent à l’alimentation de la faune avicole comme les perdrix par exemple, et d’insectes, mais aussi en raison des vertus médicinales de certaines d’entre elles.
Pour les abeilles, le bleuet fournit un nectar qui donne un miel d’excellente qualité.
Par ailleurs, il peut être cultivé comme plante d’ornement, odorante et aromatique, qui fait partie de la grande famille des plantes médicinales.
Son pouvoir apaisant et calmant, comparable à celui de la camomille, employé dans les lotions oculaires et de nombreux produits cosmétologiques, est dû en partie aux pigments qui lui donnent sa belle couleur.
C’est pourquoi en herboristerie, l’infusion de fleurs de bleuet est utilisée en compresses apaisantes pour les yeux irrités, la conjonctivite et la peau congestionnée.
Le bleuet des champs est donc à appliquer en usage externe, et il est évidemment recommandé de veiller à la provenance de la plante.

Les fruits bleus de la myrtille

Quant au « bleuet du Canada », la myrtille, ce nom lui vient de la couleur de ses fruits, d’un bleu foncé tirant sur le violet, dont les nombreux nutriments leur confèrent des vertus médicinales encensées dans toutes les publications de santé.
Ceux-ci se consomment frais, sous forme de jus ou d’extrait, dans des indications différentes.
Du fait de sa teneur en anthocyanosides, la myrtille (Vaccinium myrtillus) contient une forte proportion de substances anti-oxydantes, soit 50% de plus que les fraises, 125% de plus que les oranges et plus de 250% de plus que les épinards !
De même que la canneberge (Vaccinium oxycoccos et Vaccinium macrocarpon), plante voisine, elle contient en outre beaucoup de tanins, empêchant les bactéries de s’agglutiner sur les parois de la vessie.
Elle est donc, elle aussi, précieuse pour prévenir les infections génito-urinaires, à condition, comme toujours, que la quantité absorbée soit suffisante.
Selon des travaux de recherche principalement européens, la myrtille améliore la vision nocturne et la récupération après éblouissement, caractéristique due notamment à la présence, dans son fruit, de pigments tels que la zéaxanthine et la lutéine, entrant dans la composition de la rétine.
Pour Ronald Prior, l’un des premiers à avoir mis en évidence les propriétés anti-oxydantes de la myrtille, elle contribue à prévenir la dégénérescence maculaire de la zone centrale de la rétine, la macula, principale cause de cécité après 65 ans.
Par ailleurs, l’un des composants de son fruit, le ptérostilbène, pourrait être aussi efficace qu’un médicament pour abaisser le taux de cholestérol, régulant le rapport LDL/HDL dans le sang.
Bien entendu, il n’en aurait pas les effets indésirables.
Le Dr Agnès Rimando et ses collaborateurs étayent cette hypothèse en rappelant que le ptérostilbène est un anti-oxydant semblable au resvératrol contenu dans les raisins et le vin rouge, et dont l’action bénéfique sur le cholestérol est aujourd’hui largement reconnue.

Un nutriment anti-âge

Ces spécificités de la myrtille en font un excellent nutriment anti-âge.
Une expérimentation a montré que des animaux auxquels on a donné des antioxydants issus de la myrtille, souffrent moins de troubles liés au vieillissement que ceux nourris normalement, tels que :

Ces résultats s’expliquent par la capacité des antioxydants à neutraliser les radicaux libres, responsables du stress oxydatif, intervenant en grande partie dans les phénomènes de vieillissement.
Les flavonoïdes présents dans cette baie sont anti-inflammatoires et contribuent, selon des chercheurs de l’University of Cincinnati Academic Health Center, à réduire les risques de maladie d’Alzheimer.
Elle serait également utile dans la prévention de la maladie de Parkinson.
Une étude américaine publiée dans la revue Annals of Neurology, a montré que la myrtille lutte contre les pertes de mémoire propres aux personnes âgées.
Pour obtenir ce résultat chez l’homme, il faudrait consommer une tasse de myrtilles par jour.
Aussi, outre les myrtilles bio pendant la saison de récolte, d’excellents extraits secs ou liquides sont disponibles en compléments alimentaires, notamment en gemmothérapie, qui utilise des bourgeons de la plante en dilution décimale (1 D) obtenue par macération glycérinée.

Geneviève Maillant